La salle SNCF avait retrouvé son affluence des grands jours puisque plus de 400 spectateurs étaient venus voir Berck et ses vedettes; mais aussi, et surtout, avec le petit espoir de voir Jarny lui tenir tête et qui sait, créer une surprise.
Combat sans relache pour Jarny. Les locaux, nullement impressionnés dans chacune de leurs tentatives, se sont efforcés de donner la réplique dans la mesure de leurs moyens. Une réplique pleine de panache, comme celle du petit Roger Munier, allant se heurter à l'immense américain Grady, qui du haut de ces 2,05m, raffait toutes les balles d'une seule main à chacun des rebons, mais Stasiak s'était permis de répondre aussitôt. Avec Gallet et Alain Lerouge, l'on répondait du tac au tac. C'est ainsi qu'au bout de 4 minutes de jeu, les vedettes de Berck ne possédait que 10 points d'avance. On commençait a ce poser des questions. Hélas, 2 tirs ratés du côté des Jarnysiens et les nordistes trouvaient ainsi leurs réponses.
L'issus du match ne pouvait plus faire de doute. Jarny, cependant, continuait à lutter à l'image de Gallet, d'Alain Lerouge et de Zawadski. Mais c'était la lutte du pot de terre contre le pot de fer.
C'est au coeur de cette tourmante venue du nord que les jeunes Jarnysiens, Fréderic Lerouge, Malacarne, Astolfi, Formato sont alors rentrés. Ils y sont allés crânement, soutenus, évidement, par tout le public. Ce dernier n'attendait plus de miracle, tout juste que les jeunots parviennent au moins à marquer un panier ou deux. A cet égard, le culot de Simon Astolfi devait agréablement surprendre et faire exploser la galerie lorsque, parti en dribble, il allait marquer un superbe panier au nez et à la barbe des adversaires.
Berck, sans pitié écrase Jarny sur le score de 103 à 56.